mercredi 4 février 2009

Quaresma, l’éternel flop

Annoncé l’été dernier comme la future star de la Serie A italienne, le virtuose portugais a de nouveau déçu pour son second passage à l’étranger. Transparent durant la première partie de la saison, l’ancien joueur de FC Porto n’a même pas été retenu par son entraîneur Nerazzuro pour disputer la seconde partie de la Ligue des Champions.

Quaresma, l’éternel flop

L’information a été révélée hier, tard dans la soirée. Ricardo Quaresma, le transfuge vedette de l’Inter de la précédente intersaison, ne figure pas sur la liste des inscrits pour la phase finale de la Ligue des Champions européenne. Une éviction qui, il n’y a pas si longtemps, aurait pu surprendre, mais qui aujourd’hui s’inscrit dans une certaine logique. Depuis son arrivée à San Siro, le milieu de terrain portugais a accumulé les mauvaises prestations. José Mourinho, qui est pourtant son compatriote, n’a étalé aucun favoritisme à son égard. Après l’avoir évincé de l’équipe titulaire, il l’a envoyé en tribunes, le contraignant d’assister des tribunes au prochain choc de la C1, opposant son équipe à Manchester United.

Un choix logique ?
Même s’il est connu pour ses décisions parfois persifleuses, voir contestables, force est d’admettre que ce choix du « Special One » ne convie pas vraiment à la contestation. Au vu de ce qu’il a montré sous le maillot Nerazzuro, Quaresma était, en effet, le plus à même à être évincé. Avec seulement 13 matches joués en Serie A (dont 7 seulement comme titulaire) et un but marqué, son bilan n’était en rien reluisant et même s’il a pris part aux six premières rencontres des champions d’Italie en Ligue des Champions, les observateurs transalpins étaient unanimes sur le fait que son transfert vers la Lombardie était un véritable échec. Ils l’ont prouvé, d’une manière plutôt saugrenue, en lui attribuant le titre de « la Poubelle d’Or 2008 ». Une distinction que personne ne lui enviera, puisqu’il consacre chaque année le joueur le plus décevant de la Serie A italienne.

Âgé de 25 ans, Quaresma, qui avait éclaboussé de part sa classe le championnat portugais ces dernières années, n’en est pas à son premier échec dans un grand club européen. En 2004, son séjour au FC Barcelone était déjà catalogué comme un énorme fiasco (1 but en 22 matches marqués). Cela ne l’a cependant pas empêché de rebondir par la suite, puisqu’il s’était refait une belle santé au FC Porto. Toujours est-il, l’on est en droit de s’interroger sur les capacités de ce grand technicien à réussir dans un grand championnat européen, ainsi que sur sa valeur marchande (estimée un temps à plus de 30M€). Au jour d’aujourd’hui, il est plus que probable qu’il quitte l’Inter à la fin de la saison. Si tel est le cas, il serait bien inspiré de retourner au Portugal et ne plus en sortir, car cette issue est probablement la meilleure solution pour lui afin de relancer sa carrière embourbée. A moins qu'il ne se fasse attirer par les onéreuses sirènes de Tottenham.

Faubert prêt pour le grand défi


Transféré, à la stupeur générale, de West-Ham au Real Madrid, Julien Faubert a été présenté aujourd’hui aux médias espagnols du côté de Santiago Bernabeu. Comme chaque nouvelle recrue, l’ancien Bordelais a reçu son nouveau maillot des mains du très respecté Alfredo Di Stefano. Un énorme privilège, dont il entend bien se montrer digne.


Faubert prêt pour le grand défi

Non, ce n’était pas un rêve (et encore moins un canular), mais bien une réalité. Julien Faubert est bien merengue, et il l’a réellement réalisé ce matin, en débarquant dans la capitale espagnole. Après s’être soumis à la traditionnelle visite médicale, le sosie de Vin Diesel s’est prêté au jeu des questions – réponses avec les journalistes ibériques. Entre-temps, il a endossé son nouveau maillot, floqué du numéro 18. Un maillot qu’une pléiade de légendes ont porté avant lui.

« Je pense apporter beaucoup à cette équipe »
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Faubert a commencé par révéler à l’assistance que les contacts avec le ont déjà été noués lorsqu’il était en France, et que de ce fait, débarquer à Santiago Bernabeau n’était, pour lui, pas une aussi grande surprise qu’on veut le penser. « Quand j’étais chez les Girondins, j’ai déjà eu la possibilité de venir ici, ainsi qu’à la Roma, mais j’ai choisi l’Angleterre. J’y ai connu beaucoup de problèmes physiques, mais c’est terminé maintenant. Aujourd’hui, je suis très content d’avoir signé pour le Real ». Des soucis physiques qui alimentent les doutes quant à sa capacité de réussir au sein de l’une des meilleures équipes du monde. L’intéressé, lui, ne s’en inquiète pas outre-mesure, et reste persuadé que les tracas en question font partie du passé. « J’ai été blessé il y a plus d’un an et demi » rappele-t-il, poursuivant : « j’ai joué 18 matches avec Wigan depuis que je suis revenu et aujourd’hui je suis complètement rétabli et prêt à jouer ici ».

La motivation de Faubert n’a d’égal que son ambition. En effet, celui qui compte une sélection en Equipe de France, est persuadé qu’il peut s’imposer chez les Merengue. « Sinon, je ne serai pas venu » a-t-il martelé, avant de rétorquer à ceux qui pensent que le Real a fait une erreur en le recrutant : « je pense que si je suis ici c’est que je répond au profil recherché par le coach. Je peux jouer sur le côté droit (comme doublure de Robben), je crois que c’est d’ailleurs pour cela que le club m’a fait signé ». Faubert devient le huitième joueur français de l’histoire de Real*. Un lourd héritage lui est donc confié. Il espère l’honorer au mieux : « Pour moi, le Real représente tout ce dont on peut rêver comme footballeur. C’est le meilleur club au monde, une grande institution avec une riche et longue histoire. Beaucoup de Français ont joué pour ce club et je suis fier d’en faire partie. Je pense vraiment apporter beaucoup à cette équipe ». C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

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