mercredi 2 juin 2010

EdF - Tunisie - France, les notes



L’Equipe de France a fait match nul ce dimanche face à la Tunisie à Radès (1-1). Voici l’évaluation des performances individuelles.


Florent Malouda (France) - (Gettyimages)


France

Lloris
(6.5) : Il n’a pas eu grand-chose à faire dans ce match. Sur le but qu’il a pris, le Lyonnais ne pouvait difficilement s’interposer et durant le reste de la rencontre, il a presque été spectateur, ne touchant que très peu de ballons.

Evra (6) : Le nouveau capitaine des Bleus a livré une partie correcte. Sur son couloir, il a fait du bon travail, même s’il a eu du mal, à l’image de tous ses coéquipiers à entrer dans son match. Offensivement, le défenseur mancunien a comme souvent cherché à apporter le surplus. Il céda sa place à Clichy (pas noté), qu’on n’a pas trop vu durant les 25 minutes qu’il a passées sur la pelouse.

Abidal (5) : Peu rassurant défensivement en première période. Il a laissé beaucoup de liberté à Fahid Ben Khalfallah. On l’a connu meilleur sous le maillot tricolore. C’est ce que s’est dit sûrement Raymond Domenech à la pause avant de le remplacer par Planus (pas noté). Le défenseur de Bordeaux n’a cependant pas été plus à l’aise. Pour sa première sélection, il a manqué d’assurance.

Gallas (5,5) : Fautif sur le but. Il a fait preuve de laxisme et a commis une erreur de marquage sur le passeur tunisien. Mais, il s’est bien rattrapé en égalisant de la tête en deuxième période d’une tête. Une tête un peu chanceuse. Il céda sa place à Squillaci (pas noté).

Sagna (7) : L’ex-Auxerrois a été fidèle à lui-même. Sur son côté, les Tunisiens n’ont pas beaucoup existé et il a su, en outre, délivrer quelques bons centres à ses attaquants. Malheureusement, ils n’ont pas été exploités. Domenech l’a gardé sur la pelouse du début à la fin et il n’y a aucune raison pour le lui reprocher.

Malouda (6.5) :
Frappe à la 4e minute (hors cadre). Il n’est pas exempt de toute reproche sur le but tunisien. Sur les phases défensives, il a été un peu nerveux, mais devant il fut beaucoup plus brillant. Cela étant, dans le geste final, il a manqué d’efficacité. En première période, il manqua un face à face avec le gardien adverse alors que l’arbitre n’avait pas vu son contrôle de la main.

Toulalan (6,5) : Agressif dans le mauvais sens du terme au début, le milieu de l’OL a repris confiance en lui au fil des minutes et c’est tout le jeu de l’Equipe de France qui s’est alors amélioré. D’autre part, il aurait pu aussi signer sa première réalisation en sélection en cadrant un peu mieux sa reprise de la tête juste avant la pause.

Gourcuff (5,5) : Un bon coup franc et une ou deux frappes lointaines. Voilà à quoi se résume la prestation du meneur tricolore. Moins inspiré qu’il ne l’a été face au Costa-Rica, le sociétaire des Girondins a semblé aussi manqué de jus. Il a été remplacé par Diaby (6). Le joueur d’Arsenal a tout de suite séduit en jouant propre et avec beaucoup de justesse.

Ribéry (5,5) : Volontaire, il a eu le mérite de prendre beaucoup d’initiatives, mais il a peut-être voulu trop en faire. En terme de frappes, il n’en tenta qu’une à la 20e, qui n’a pas trouvé le cadre. On l’a senti un peu usé. Thierry Henry (5,5) n'a pas été plus décisif. Bien qu’ayant récupéré le brassard en cours de rencontre, il n’était que l’ombre de ce buteur qui faisait rêver la France il n’y a pas si longtemps.

Govou (6) : Il plaça une belle tête en début de partie qui aurait pu faire mouche. Sinon, sa prestation a été moyenne. Il n’a pas souvent pris les décisions qui s’imposaient. Un peu esseulé sur le côté droit. Cissé (pas noté) l’a remplacé à 20 minutes de la fin. L’ex-Auxerrois a apporté un peu de fraîcheur mais il n’a pas eu, non plus, trop de ballons pour se mettre en évidence.

Anelka (5) :
Il a raté quelques contrôles faciles, preuve qu’il n’est pas vraiment à l’aise dans ce rôle d’attaquant de pointe. Le joueur de Chelsea a touché de nombreux ballons mais jamais en position de faire la différence. Gignac (pas noté) : il n’a pas beaucoup joué et il s’est surtout illustré en réussissant une superbe intervention en fin de rencontre.

Tunisie

Pour ce qui est des joueurs tunisiens, ils ont globalement été assez satisfaisants. C’est le cas par exemple du milieu de terrain Fahid Ben Khalfallah (7). Le joueur de Valenciennes a été dans tous les bons coups de son équipe. Le gardien Mathlouti (6) a également livré une bonne prestation, malgré quelques erreurs en début de rencontre. Kaoutari (4.5), son remplaçant, a été, en revanche, moins performant, manquant complètement sa sortie sur le but de William Gallas. D’autre part, la charnière centrale Jemal – Haggui (6.5) a rempli sa mission avec brio. L’ailier Derraji (6.5) est aussi à féliciter pour sa productivité aux avant-postes, tout comme Nafti (6.5), qui fut à l’origine du but. Un but qu’a marqué Issam Jemaa (6.5). Le Lensois n’a pas eu à se sublimer pour tromper Hugo Lloris mais il a quand même eu le mérite de ne pas trembler. Pour finir, l’on notera que Mikari (6), le Sochalien, a su parfaitement museler Govou, ce qui n’est pas le cas d’Ifaa, plus en difficulté contre Ribéry.
Lloris (6.5) : Il n’a pas eu grand-chose à faire dans ce match. Sur le but qu’il a pris, le Lyonnais ne pouvait difficilement s’interposer et durant le reste de la rencontre, il a presque été spectateur, ne touchant que très peu de ballons.

Evra (6) : Le nouveau capitaine des Bleus a livré une partie correcte. Sur son couloir, il a fait du bon travail, même s’il a eu du mal, à l’image de tous ses coéquipiers à entrer dans son match. Offensivement, le défenseur mancunien a comme souvent cherché à apporter le surplus. Il céda sa place à Clichy (pas noté), qu’on n’a pas trop vu durant les 25 minutes qu’il a passées sur la pelouse.

Abidal (5) : Peu rassurant défensivement en première période. Il a laissé beaucoup de liberté à Fahid Ben Khalfallah. On l’a connu meilleur sous le maillot tricolore. C’est ce que s’est dit sûrement Raymond Domenech à la pause avant de le remplacer par Planus (pas noté). Le défenseur de Bordeaux n’a cependant pas été plus à l’aise. Pour sa première sélection, il a manqué d’assurance.

Gallas (5,5) : Fautif sur le but. Il a fait preuve de laxisme et a commis une erreur de marquage sur le passeur tunisien. Mais, il s’est bien rattrapé en égalisant de la tête en deuxième période d’une tête. Une tête un peu chanceuse. Il céda sa place à Squillaci (pas noté).

Sagna (7) : L’ex-Auxerrois a été fidèle à lui-même. Sur son côté, les Tunisiens n’ont pas beaucoup existé et il a su, en outre, délivrer quelques bons centres à ses attaquants. Malheureusement, ils n’ont pas été exploités. Domenech l’a gardé sur la pelouse du début à la fin et il n’y a aucune raison pour le lui reprocher.

Malouda (6.5) :
Frappe à la 4e minute (hors cadre). Il n’est pas exempt de toute reproche sur le but tunisien. Sur les phases défensives, il a été un peu nerveux, mais devant il fut beaucoup plus brillant. Cela étant, dans le geste final, il a manqué d’efficacité. En première période, il manqua un face à face avec le gardien adverse alors que l’arbitre n’avait pas vu son contrôle de la main.

Toulalan (6,5) : Agressif dans le mauvais sens du terme au début, le milieu de l’OL a repris confiance en lui au fil des minutes et c’est tout le jeu de l’Equipe de France qui s’est alors amélioré. D’autre part, il aurait pu aussi signer sa première réalisation en sélection en cadrant un peu mieux sa reprise de la tête juste avant la pause.

Gourcuff (5,5) : Un bon coup franc et une ou deux frappes lointaines. Voilà à quoi se résume la prestation du meneur tricolore. Moins inspiré qu’il ne l’a été face au Costa-Rica, le sociétaire des Girondins a semblé aussi manqué de jus. Il a été remplacé par Diaby (6). Le joueur d’Arsenal a tout de suite séduit en jouant propre et avec beaucoup de justesse.

Ribéry (5,5) : Volontaire, il a eu le mérite de prendre beaucoup d’initiatives, mais il a peut-être voulu trop en faire. En terme de frappes, il n’en tenta qu’une à la 20e, qui n’a pas trouvé le cadre. On l’a senti un peu usé. Thierry Henry (5,5) n'a pas été plus décisif. Bien qu’ayant récupéré le brassard en cours de rencontre, il n’était que l’ombre de ce buteur qui faisait rêver la France il n’y a pas si longtemps.

Govou (6) : Il plaça une belle tête en début de partie qui aurait pu faire mouche. Sinon, sa prestation a été moyenne. Il n’a pas souvent pris les décisions qui s’imposaient. Un peu esseulé sur le côté droit. Cissé (pas noté) l’a remplacé à 20 minutes de la fin. L’ex-Auxerrois a apporté un peu de fraîcheur mais il n’a pas eu, non plus, trop de ballons pour se mettre en évidence.

Anelka (5) :
Il a raté quelques contrôles faciles, preuve qu’il n’est pas vraiment à l’aise dans ce rôle d’attaquant de pointe. Le joueur de Chelsea a touché de nombreux ballons mais jamais en position de faire la différence. Gignac (pas noté) : il n’a pas beaucoup joué et il s’est surtout illustré en réussissant une superbe intervention en fin de rencontre.

Tunisie

Pour ce qui est des joueurs tunisiens, ils ont globalement été assez satisfaisants. C’est le cas par exemple du milieu de terrain Fahid Ben Khalfallah (7). Le joueur de Valenciennes a été dans tous les bons coups de son équipe. Le gardien Mathlouti (6) a également livré une bonne prestation, malgré quelques erreurs en début de rencontre. Kaoutari (4.5), son remplaçant, a été, en revanche, moins performant, manquant complètement sa sortie sur le but de William Gallas. D’autre part, la charnière centrale Jemal – Haggui (6.5) a rempli sa mission avec brio. L’ailier Derraji (6.5) est aussi à féliciter pour sa productivité aux avant-postes, tout comme Nafti (6.5), qui fut à l’origine du but. Un but qu’a marqué Issam Jemaa (6.5). Le Lensois n’a pas eu à se sublimer pour tromper , mais il a quand même eu le mérite de ne pas trembler. Pour finir, l’on notera que Mikari (6), le Sochalien, a su parfaitement museler Govou, ce qui n’est pas le cas d’Ifaa, plus en difficulté contre Ribéry.


ESP, Real - Mourinho compte sur Benzema



José Mourinho, le nouvel entraîneur de Real Madrid, aurait fait savoir à l’attaquant français Karim Benzema qu’il serait son choix numéro un pour le poste d’avant-centre de l’équipe.A peine arrivé dans la capitale espagnole, José Mourinho, ex coach de l’Inter, aurait déjà fourni aux responsables merengue la liste des joueurs qu’il souhaitait recruter. De plus, il leur a signifié la façon avec laquelle il souhaitait faire évoluer l’équipe. Selon certaines sources, il aurait opté pour un 4-3-3 avec en attaque, un joueur de pointe et deux ailiers. Le technicien portugais compterait sur Karim Benzema pour tenir le rôle d’avant-centre, le préférant à l’Argentin Gonzalo Higuain.


mercredi 4 février 2009

Quaresma, l’éternel flop

Annoncé l’été dernier comme la future star de la Serie A italienne, le virtuose portugais a de nouveau déçu pour son second passage à l’étranger. Transparent durant la première partie de la saison, l’ancien joueur de FC Porto n’a même pas été retenu par son entraîneur Nerazzuro pour disputer la seconde partie de la Ligue des Champions.

Quaresma, l’éternel flop

L’information a été révélée hier, tard dans la soirée. Ricardo Quaresma, le transfuge vedette de l’Inter de la précédente intersaison, ne figure pas sur la liste des inscrits pour la phase finale de la Ligue des Champions européenne. Une éviction qui, il n’y a pas si longtemps, aurait pu surprendre, mais qui aujourd’hui s’inscrit dans une certaine logique. Depuis son arrivée à San Siro, le milieu de terrain portugais a accumulé les mauvaises prestations. José Mourinho, qui est pourtant son compatriote, n’a étalé aucun favoritisme à son égard. Après l’avoir évincé de l’équipe titulaire, il l’a envoyé en tribunes, le contraignant d’assister des tribunes au prochain choc de la C1, opposant son équipe à Manchester United.

Un choix logique ?
Même s’il est connu pour ses décisions parfois persifleuses, voir contestables, force est d’admettre que ce choix du « Special One » ne convie pas vraiment à la contestation. Au vu de ce qu’il a montré sous le maillot Nerazzuro, Quaresma était, en effet, le plus à même à être évincé. Avec seulement 13 matches joués en Serie A (dont 7 seulement comme titulaire) et un but marqué, son bilan n’était en rien reluisant et même s’il a pris part aux six premières rencontres des champions d’Italie en Ligue des Champions, les observateurs transalpins étaient unanimes sur le fait que son transfert vers la Lombardie était un véritable échec. Ils l’ont prouvé, d’une manière plutôt saugrenue, en lui attribuant le titre de « la Poubelle d’Or 2008 ». Une distinction que personne ne lui enviera, puisqu’il consacre chaque année le joueur le plus décevant de la Serie A italienne.

Âgé de 25 ans, Quaresma, qui avait éclaboussé de part sa classe le championnat portugais ces dernières années, n’en est pas à son premier échec dans un grand club européen. En 2004, son séjour au FC Barcelone était déjà catalogué comme un énorme fiasco (1 but en 22 matches marqués). Cela ne l’a cependant pas empêché de rebondir par la suite, puisqu’il s’était refait une belle santé au FC Porto. Toujours est-il, l’on est en droit de s’interroger sur les capacités de ce grand technicien à réussir dans un grand championnat européen, ainsi que sur sa valeur marchande (estimée un temps à plus de 30M€). Au jour d’aujourd’hui, il est plus que probable qu’il quitte l’Inter à la fin de la saison. Si tel est le cas, il serait bien inspiré de retourner au Portugal et ne plus en sortir, car cette issue est probablement la meilleure solution pour lui afin de relancer sa carrière embourbée. A moins qu'il ne se fasse attirer par les onéreuses sirènes de Tottenham.

Faubert prêt pour le grand défi


Transféré, à la stupeur générale, de West-Ham au Real Madrid, Julien Faubert a été présenté aujourd’hui aux médias espagnols du côté de Santiago Bernabeu. Comme chaque nouvelle recrue, l’ancien Bordelais a reçu son nouveau maillot des mains du très respecté Alfredo Di Stefano. Un énorme privilège, dont il entend bien se montrer digne.


Faubert prêt pour le grand défi

Non, ce n’était pas un rêve (et encore moins un canular), mais bien une réalité. Julien Faubert est bien merengue, et il l’a réellement réalisé ce matin, en débarquant dans la capitale espagnole. Après s’être soumis à la traditionnelle visite médicale, le sosie de Vin Diesel s’est prêté au jeu des questions – réponses avec les journalistes ibériques. Entre-temps, il a endossé son nouveau maillot, floqué du numéro 18. Un maillot qu’une pléiade de légendes ont porté avant lui.

« Je pense apporter beaucoup à cette équipe »
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Faubert a commencé par révéler à l’assistance que les contacts avec le ont déjà été noués lorsqu’il était en France, et que de ce fait, débarquer à Santiago Bernabeau n’était, pour lui, pas une aussi grande surprise qu’on veut le penser. « Quand j’étais chez les Girondins, j’ai déjà eu la possibilité de venir ici, ainsi qu’à la Roma, mais j’ai choisi l’Angleterre. J’y ai connu beaucoup de problèmes physiques, mais c’est terminé maintenant. Aujourd’hui, je suis très content d’avoir signé pour le Real ». Des soucis physiques qui alimentent les doutes quant à sa capacité de réussir au sein de l’une des meilleures équipes du monde. L’intéressé, lui, ne s’en inquiète pas outre-mesure, et reste persuadé que les tracas en question font partie du passé. « J’ai été blessé il y a plus d’un an et demi » rappele-t-il, poursuivant : « j’ai joué 18 matches avec Wigan depuis que je suis revenu et aujourd’hui je suis complètement rétabli et prêt à jouer ici ».

La motivation de Faubert n’a d’égal que son ambition. En effet, celui qui compte une sélection en Equipe de France, est persuadé qu’il peut s’imposer chez les Merengue. « Sinon, je ne serai pas venu » a-t-il martelé, avant de rétorquer à ceux qui pensent que le Real a fait une erreur en le recrutant : « je pense que si je suis ici c’est que je répond au profil recherché par le coach. Je peux jouer sur le côté droit (comme doublure de Robben), je crois que c’est d’ailleurs pour cela que le club m’a fait signé ». Faubert devient le huitième joueur français de l’histoire de Real*. Un lourd héritage lui est donc confié. Il espère l’honorer au mieux : « Pour moi, le Real représente tout ce dont on peut rêver comme footballeur. C’est le meilleur club au monde, une grande institution avec une riche et longue histoire. Beaucoup de Français ont joué pour ce club et je suis fier d’en faire partie. Je pense vraiment apporter beaucoup à cette équipe ». C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

lundi 15 décembre 2008

Liga - Le Barça arrache le Clasico et s'envole

Juande Ramos n'est pas passé loin de réussir son pari. Le Real Madrid a donné une formidable réplique au FC Barcelone, poussant le leader de la Liga dans ses derniers retranchements. Les Catalans ont finalement fait la différence en toute fin de match pour remporter ce Clasico (2-0) grâce à des réalisations de Samuel Eto'o et Lionel Messi. Les Blaugrana prennent de facto douze points d'avance au classement sur les champions d'Espagne, mais ces derniers ont montré un tout nouveau visage, bien plus séduisant.

Liga - Le Barça arrache le Clasico et s'envole

Barcelone 2-0 Real Madrid
Buts : Eto'o (81e) et Messi (91e)

"Chaque équipe joue sur ses forces sur ces types de rencontre. Il y a 90 minutes à jouer et dans ce type de rencontre il n'y a jamais de réel favori. Ils marchent de manière parfaite en ce moment. Mais nous avons aussi de bons joueurs. Le Barça n'est pas invincible". Juande Ramos, pour son baptème du feu aux commandes du Real Madrid en Liga, n'avait pas forcément tord. Mais, malgré une résistance épique et quelques occasions de faire le casse espéré, ses joueurs ont dû s'incliner dans les dernières minutes, laissant les Blaugrana s'échapper en tête du classement avec désormais douze longueurs d'avance sur eux. Surtout, les Catalans lavent l'affront de l'an dernier. Aucun des joueurs présents dans l'équipe dirigée la saison dernière par le Néerlandais Rijkaard n'avait digéré la haie d'honneur qu'ils avaient dû faire au Real Madrid, assuré du titre de champion d'Espagne, lors du Clasico au stade Santiago-Bernabeu (victoire 4-1 du Real). Une semaine après le limogeage de Bernd Schuster, la Casa Blanca a en tout cas offert de son côté de réelles promesses à ses supporters.

Drenthe rate le coche

Avec la quinzième défense de la péninsule ibérique et deux défaites indigestes face à Getafe (1-3) et au FC Séville (3-4), l'enfer était en effet promis aux Merengue. Ce ne fut pas le cas. Sur la lancée de sa brillante victoire en Ligue des Champions face au Zénith Saint-Pétersbourg (3-0), le Real Madrid a plus que contenu l'attaque mitraille des Eto'o et consorts (44 buts en 14 matchs). La déferlande de buts annoncée n'avait pas lieu, au contraire de la pluie battante ou des coups reçus par Lionel Messi. Surveillé comme le lait sur le feu à chaque fois qu'il caressait le cuir de son pied gauche magique, et notamment par son garde du corp Sergio Ramos, positionné sur le côté gauche par son nouveau technicien, le petit argentin receçait d'entrée un traitement particulier dont avait le secret le bouillant international espagnol. Comme on pouvait s'y attendre, le début de match était largement à l'avantage des locaux, qui monopolisaient le cuir dans l'entrejeu, redoublant les passes dans un périmètre plus que restreint. Les Madrilènes ne faisaient que défendre becs et ongles la cage d'Iker Casillas.

Les Blaugrana pilonnaient le but adverse mais sans succès, même si Messi (6e, 16e) et Abidal (19e) obligeaient le dernier rempart du Real à s’interposer, tandis que Cannavaro réalisait un superbe geste défensif après un une-deux entre Eto’o-Messi (8e). Petit à petit, les visiteurs s'enhardissaient et profitaient des traditionnelles largesses défensives de Daniel Alves dans son couloir droit. Le Brésilien, toujours aussi offensif, n'était pas souvent au marquage de Drenthe. Le Néerlandais allait être le héros malheureux de ce premier acte. Il servait tout d'abord à l'entrée de la surface son compatriote, Wesley Sneijder qui reprenait immédiatement du gauche, obligeant à Valdes à sortir le ballon en corner (23e). Le portier catalan se distinguait surtout trois minutes plus tard en reportant son duel sur le remplaçant d'Arjen Robben, qui avait résisté au prélable au tâcle de son garde du corps auriverde. Cet avertissement, sans frais, ne calmait pas les ardeurs des locaux, qui repartaient de plus belle. Henry prenaitv de vitesse Salgado sur le côté gauche avant d'adresser un centre-tir, qui mettait à contribution le gardien de la Furia Roja. Le Real faisait le dos rond et parvenait de plus en plus à faire déjouer la meilleure équipe du Monde, comme on aime tant le dire en Catalogne.

Un lion ne meurt jamais, il dort

C'était encore plus le cas au retour des vestiaires. En fin technicien qu'il est, Juande Ramos demandait à ses hommes de faire un pressing beaucoup plus haut que lors du premier acte, alors que Sergio Ramos, averti, reprenait place dans l'axe aux dépens d'un Metzelder a son avantage. Malgré quelques cartouches (48e et 56e) de Sameul Eto'o, le Barça commençait à perdre le fil de son football, et même Messi perdait son latin et surtout quelques ballons. L'ailier albiceleste multipliait surtout les mauvais choix en voulant faire la différence individuellement. Le match pouvait tourner dans un sens comme dans l'autre, même si les troupes de Pep Guardiola continuaient à dominer les débats, du moins en possession (73% contre 27% au final !). Il tournait finalement à l'avantage des Blaugrana.

Sur un centre anodin de Daniel Alves, l'expérimenté Michel Salgado (32 ans) commettait une faute de débutant en retenant par le maillot le protégé de Pep Guardiola, Sergi Busquets. Samuel Eto'o ne laissait le choix à personne de tirer la sentence suprême, mais le Camerounais trouvait sur sa trajectoire Iker Casillas, parfaitement parti sur son côté droit (70e). Le champion d'Europe 2008, peu à son avantage depuis le début de la saison, poursuivait son festival sur sa lancée en réalisant une double parade sur une frappe de ce même Eto'o et face à Messi (73e). Etait-ce le tournant de la rencontre ? Non. La délivrance arrivait finalement dans les 10 dernières minutes. Sur un corner de Xavi, Eto'o prolongeait une remise du capitaine Puyol et battait enfin Casillas (1-0, 83e) pour son quinzième but de la saison. Le Barça avait fait le plus dur et enonçait le clou par son chouchou dans les arrêts de jeu. Sur un contre rapidement mené par Henry, le Français adressait un caviar à Messi qui trompait Casillas d’une merveille de lob (2-0, 90e +1). Le public pouvait chanter, le Barça est plus que jamais leader de la Liga et le rival historique est relégué à douze points !

Premier League - Anelka l'indispensable

Nicolas Anelka n'en finit pas d'affoler les statistiques. Cette fois, le meilleur buteur de Premier League a inscrit le 100e but de sa carrière en Angleterre. De quoi le mettre en position de force face à Didier Drogba...

Premier League - Anelka l'indispensable

Il y a moins d'un an à son arrivée à Chelsea, peu auraient parié sur un tel retour en force de Nicolas Anelka. Ses performances avec Bolton en avait fait de nouveau un joueur respecté et efficace, mais encore fallait-il qu'il arrive à s'imposer chez les Blues. Car parmi la flopée d'attaquants et de joueurs offensifs efficaces dont disposaient Avram Grant à l'époque, il lui fallait faire sa place. Les premiers mois chez les Blues n'ont d'ailleurs pas toujours été idylliques, puisqu'il n'a marqué qu'un but en 14 journées de championnat. Aujourd'hui, le voilà meilleur buteur de Premier League avec 14 réalisations en 17 matchs avec un nouveau record en poche. Après Thierry Henry, Nicolas Anelka est ainsi devenu le deuxième Français à franchir la barre des 100 buts en Angleterre, après son but égalisateur face à West Ham ce week-end (1-1). Une véritable revanche pou celui qui a maintes fois été enterré. "Je ne suis pas vraiment surpris par sa réussite car Nicolas a toujours marqué en Angleterre. En plus, il semble bien accepter cette année d'évoluer seul en pointe. Il a un bon timing et sent de mieux en mieux le jeu et les bons coups. Il est devenu un joueur de surface de vérité" félicite d'ailleurs Gérard Houllier.

Meilleur que Drogba ?
Un rendement exceptionnel cette année, surtout pour un joueur qui, à l'origine, mais également aujourd'hui en équipe de France, se veut plutôt comme un neuf et demi que comme un attaquant de pointe. Reste que son nouveau rôle, seul devant, avec Chelsea, semble lui convenir parfaitement et lui donner des ailes. "Je n'avais pas vraiment besoin de lui la saison passée et je lui ai dit. C'est un très bon joueur mais il a besoin de plus de passion" racontait Avram Grant la saison dernière. Aujourd'hui, l'ancien Parisien a retrouvé sa confiance et surtout la confiance de son entraîneur qui a fait de lui un joueur majeur de son équipe. Le discours est en effet loin d'être le même du côté du Portugais qui fait du Français l'un des principaux artisans de la réussite londonienne. "Aujourd'hui, nous sommes deuxièmes de Premier League et qualifiés pour les huitièmes de finale de la C1 parce que notre buteur s'appelle Anelka" lâche-t-il. L'entraîneur des Blues en est même arrivé au point où il poste Nicolas Anelka sur un pied d'égalité avec Didier Drogba, pourtant longtemps intouchable du côté de Stamford Bridge.

"Drogba est très important, c'est l'un des meilleurs du monde. Mais je dois penser à Anelka. Il est aussi important que Drogba" assurait Scolari ce week-end. Les blessures et les suspensions de l'Ivoirien lui ont pour l'instant évité de se créer de violents maux de tête pour choisir quel sera le joueur seul en pointe. D'un côté Nicolas Anelka a prouvé son efficacité et son entière disponibilité. De l'autre, Didier Drogba a effectué un retour fracassant ce week-end en championnat, apportant un plus certain à son équipe lors de son entrée sur le terrain en cours de jeu. Le choix est donc cornélien, d'autant plus que Scolari ne semble pas prêt à faire évoluer les deux joueurs l'un à côté de l'autre pour l'instant. "J'ai besoin de plus de coopération de la part des joueurs car lorsque Drogba est entré en jeu, nous avons perdu l'emprise sur le milieu de terrain. Quand nous perdons le ballon nous avons besoin qu'ils redescendent pour le récupérer. Ils faut qu'ils s'entraînent plus encore." Les deux joueurs devront certainement trouver davantage d'automatismes ces prochaines semaines. Mais Drogba en buteur et Anelka en soutien pourraient faire des étincelles si Scolari leur donnait leur chance. Et à ce rythme-là, l'attaquant français pourrait accumuler encore plus de buts...

vendredi 7 novembre 2008

Ligue 1 - Erding au centre des intérêts

En constante progression depuis trois saisons, Mevlut Erding attire aujourd'hui les plus grands clubs. Pour l'instant toujours à Sochaux, il pourrait faire bientôt ses valises.

Ligue 1 - Erding au centre des intérêts

Il y a à peine plus d'un an et demi, Mevlut Erding était quasiment inconnu. Boudé par Alain Perrin, alors entraîneur de Sochaux, l'attaquant turc cirait bien plus souvent le banc de touche qu'il ne foulait les pelouses de Ligue 1. Puis sont arrivés Frédéric Hantz et Francis Gillot. Deux entraîneurs qui lui ont laissé sa chance et peuvent aujourd'hui s'en féliciter. Le jeune homme n'a pas déçu les siens, terminant la saison dernière avec onze buts en 29 matchs et se signalant auprès du sélectionneur national turc. "J’ai eu la chance de glaner du temps de jeu et de démontrer ce que je valais. En CFA la saison dernière, j’avais marqué 13 buts en 20 matchs. Aujourd’hui j’arrive à retrouver le même rythme. Et mon envie a fait la différence. J’avais réellement envie de prouver que je pouvais avoir ma place" confiait-il en mars dernier. Aujourd'hui, le joueur a pris une toute autre dimension.

La perle sochalienne
Les qualités qu'il a exprimées lors de l'exercice 2007/2008 se sont un peu plus affinées. Si Mevlut Erding est gêné en ce début de saison par des blessures à répétition, il fait oeuvre de son talent à chacune de ses entrées sur le terrain. "Je suis plutôt un attaquant à disposition de mes coéquipiers, sans véritablement organiser le jeu" expliquait-il. il y a encore quelques mois "J’aime jouer dans la profondeur, insister sur la conservation du ballon pour faire revenir l’équipe et laisser le temps au bloc de remonter."

Sa rapidité, sa disponibilité et sa technique, tout comme sa présence et son sang-froid devant le but font de lui un poison pour les défenses adverses. La saison dernière comme la nouvelle, il a d'ailleurs été la principale satisfaction d'un FC Sochaux en proie aux plus grandes difficultés. Sa loyauté envers son club formateur l'a pour l'instant conduit à rester dans le Doubs. Mais les récentes convoitises dont il fait l'objet ne devraient pas le laisser de marbre.

Paris plutôt que Marseille ?
Si les pistes de Bordeaux et de Rennes ont été évoquées, tout comme celle d'Arsenal ou du PSV Eindhoven, c'est davantage du côté de la Canebière qu'il faut regarder. Mevlut Erding est en effet dans le viseur de l'Olympique de Marseille depuis plusieurs mois. Le calendrier chargé des Olympiens et le nombre limité de leurs attaquants (Niang et Koné, et dans une moindre mesure Samassa et Grandin) devraient conduire Eric Gerets à chercher du renfort dès le mercato d'hiver. Et si Jean-Claude Plessis avait pris soin de prolonger le contrat de son attaquant en fin de saison dernière afin d'augmenter la valeur de la perle turc, les enchères ne devraient pas trop monter pour le club marseillais.

Reste un léger problème... Convoité par Marseille, Mevlut Erding lorgne davantage sur son meilleur ennemi, le PSG ! "J'ai envie que mon prochain club soit un club français. Je ne suis pas tenté par l'étranger pour l'instant. J'ai un plan de carrière et je pense que le mieux pour moi et de rester en France pendant encore quelques temps" assurait l'attaquant dans les colonnes d'Aujourd'hui Sport. "Je suis au courant de l'intérêt du PSG, et moi je rêve de Paris, bien sûr. Quoi qu'il arrive, le PSG est un club qui fait rêver les jeunes de mon âge." Si Erding quitte le Doubs, ce qui, selon les dires même du joueur, est loin d'être acquis, il pourrait prendre un billet pour la capitale plutôt que la Canebière...

Trezeguet vers un retour en France,Monnet-Paquet vers la Juve ?


La Vieille Dame veut faire une cure de jouvence et n’hésitera pas, selon nos sources italiennes, à troquer David Trezeguet contre Kevin Monnet-Paquet, l’attaquant lensois.

Trezeguet vers un retour en France, Monnet-Paquet vers la Juve ?

Les recruteurs de la Juve ont du pain sur la planche. Lassée par les blessures à répétition de David Trezeguet, la direction du club piémontais envisage en effet à moyen terme de se séparer du buteur français. L’ancien monégasque est passé sous le scalpel en septembre et son retour n’est prévu qu’en Janvier. Son rôle en attaque est rempli par un buteur au profil plus ou moins similaire, le Brésilien Amauri.

Un buteur français peut en cacher un autre

Selon nos sources italiennes exclusives, Trezeguet pourrait rebondir à Lyon. Le septuple champion de France est disposé à offrir le gîte au buteur tricolore pour son retour dans l’Hexagone. De quoi préparer sereinement le départ de Karim Benzema, que l’OL est conscient de ne pas pouvoir retenir très longtemps. Trezeguet reviendrait ainsi en Ligue 1 après 9 prolifiques années turinoises, terminant ainsi son cycle italien.

Coté Juve, on veut faire son marché en France. Auteur de 5 buts en 12 matchs de championnat de Ligue 2 sous les couleurs de Lens, Kevin Monnet-Paquet, 23 ans, est dans le collimateur de la Vieille Dame. Les recruteurs du club zébré le voient comme le nouveau Thierry Henry, avec sa rapidité et sa puissance qui rappellent les attributs de l’ancien capitaine d’Arsenal. Son agent aurait même confessé qu’en plus de la Juve, le Milan AC et la Fiorentina étaient également intéressés. Très actifs, les émissaires piémontais se tiennent également prêts à fondre sur Diego, le stratège du Werder Brême.


mercredi 5 novembre 2008

Anelka, l’éclosion

Arrivé à Chelsea en janvier dernier, l’attaquant français a patienté avant de justifier son statut de l’un des meilleurs réalisateurs de la Premier League anglaise. L’international tricolore vient d’inscrire huit buts en onze matches. Mais sa productivité restera-t-elle aussi attrayante avec le retour de Didier Drogba ?

Anelka, l’éclosion

Après deux saisons passées dans un club de seconde zone, en l’occurrence Bolton, Nicolas Anelka avait fait le choix en début de l’année de retrouver une équipe plus conforme à ses ambitions. L’ancien joueur du Real Madrid et de Liverpool s’était engagé en faveur de Chelsea pour un peu plus de 20 millions d’euros. Néanmoins, ses premiers mois à Stamford Bridge n’ont pas été spécialement satisfaisants. Il a fallu que Luiz Felipe Scolari dépose ses valises dans la maison bleue, pour que le natif des Versailles explose enfin au sein de l’attaque de Chelsea. Un réveil qui coïncide cependant avec l’indisponibilité de Didier Drogba.

Un début de saison époustouflant
Deux buts, tel était le maigre bilan de Nicolas Anelka durant ses six premiers mois passés à Londres. Pourtant très motivé, le Français n’a pas réussi à s’imposer dans un système de jeu qui ne correspondait pas vraiment à ses qualités. Positionné par Avram Grant derrière Didier Drogba, il s’est surtout fait remarquer par ses passes décisives. Quand il jouait... Car la plupart du temps, le technicien israélien préférait se passer de ses services ou l’utiliser en tant que joker. Ses faits d’armes à l’occasion de la seconde partie de la saison 2007/2008 se comptent donc sur les doigts d’une main. Une belle prestation face à Arsenal en championnat, une autre en demi-finale retour de la Ligue des Champions contre Liverpool et basta. En ces circonstances, durant l’intersaison, il était vivement question qu’il change une nouvelle fois de clubsjusqu’à ce que l’arrivée de Luiz Felipe Scolari change la donne.

L’ancien sélectionneur du Portugal a rassuré l’international tricolore dès sa prise de fonction, en lui certifiant qu’il comptait sur lui, de même que sur l’ensemble de l’effectif en place. Anelka n’a pas tardé à constater que les promesses du Brésilien n’étaient pas que des paroles en l’air. Régulièrement titularisé, il a aussi bénéficié du jeu plus technique prôné par Scolari. Son rendement devant les buts s’est alors amélioré. La preuve, après 11 journées de Premier League, il totalise déjà 9 buts. Personne n’a fait mieux. Seul l’Egyptien de Wigan, Amr Zaki, a, par ailleurs, réussi à en faire autant. Samedi dernier face à Sunderland, l’ancien chouchou du Parc des Princes s’est même offert un triplé. Ce qui fait de lui le premier joueur à avoir réalisé un hat-trick sous le maillot de trois équipes différentes en Premiership. Et il ne compte pas s’arrêter là. « Mon meilleur total sur une saison c’est 25 réalisations, lorsque je jouais à City, et je compte bien faire mieux » a-t-il déclaré. Toutefois, et il est utile de le signaler, l’arrivée de Scolari n’est pas la seule explication à sa rentabilité retrouvée. Outre-Manche, la presse estime que l’absence prolongée de Drogba y est également pour beaucoup.

Peut-il jouer avec Drogba ?
Ce n’est peut-être qu’une coïncidence mais Anelka se régale à la pointe de l’attaque de Chelsea depuis que Didier Drogba a choisi l’infirmerie du club comme résidence. Souvent blessé depuis quelques mois, l’attaquant ivoirien n’a joué que quatre matches de Premier League cette saison. Quatre matches durant lesquels il n’a pas réussi à trouver le chemin des filets. Pour la plupart des observateurs anglais, l’international français a donc grandement profité de l’indisponibilité de l’ancien Marseillais et que le retour de ce dernier va mettre fin à sa période de grâce. Le schéma tactique privilégié de Scolari ne comporte, en effet, qu’un seul véritable attaquant, entouré de deux ailiers. L’excellente forme d’Anelka ne devrait donc pas s’éterniser. Remis de ses pépins physiques, Drogba va d’ailleurs bientôt retrouver la plénitude de ses moyens et l’on voit mal son manager le laisser sur le banc au profit de son ami, indépendamment du nombre des réalisations que le Français aura réussi d’ici là.

Qu’en pense Nicolas Anelka ? L’intéressé reste serein, et atteste tout simplement qu’il est en mesure de jouer avec Didier Drogba, sans que cela ne se répercute sur ses performances personnelles. « On peut évoluer ensemble en attaque, il n’y a aucun problème, même si on l’a jamais fait depuis que je suis ici » a-t-il affirmé, poursuivant : « On n'a jamais démarré ensemble aux avant-postes, lorsqu’on était tous les deux titularisés, je me retrouvais soit à gauche, soit à droite. C’est dommage, parce qu’en signant ici, j’avais vraiment l’espoir de former un bon duo d’attaque avec lui. J’espère que ça se produira dans l’avenir. Je pense même que ça pourrait nous être profitable à tous les deux, mais c’est au manager de décider ». Visiblement, Anelka ne se prend pas du tout la tête avec ce qui se dit à son sujet. Calme et concentré, il veut seulement continuer à être d’un apport précieux à son équipe. Reste à savoir si cela va de pair avec le retour de Drogba au meilleur de sa forme.

Premier League – Drogba veut revenir à Marseille

L’international ivoirien Didier Drogba, de retour de blessure, évoque sa fin de carrière ainsi qu’un club pour lequel il a une affection particulière, l’OM.

Premier League – Drogba veut revenir à Marseille

L'ancien buteur de l’Olympique de Marseille, qui avait rejoint Chelsea en provenance du club phocéen, aimerait boucler un jour la boucle : « Chelsea, cette saison, avec Scolari… c’est comme un nouveau départ avec de nouvelles méthodes et de nouveaux visages mais une ossature inchangée (…) je me donne encore cinq bonnes années au plus haut niveau (…) » affirme-t-il, avant de préciser sa destination une fois son cycle londonien achevé : « Aujourd’hui, mon souhait est de terminer ma carrière à Chelsea et de marquer l’histoire du club londonien. Mais, dans un coin de ma tête, ça ne me déplairait pas de revenir jouer en France… seulement à Marseille. Ni en Italie, ni en Espagne, seulement à l’OM. »

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